> mardi 11 juillet 2006

la réinscription

Eh oui, pour tous ceux qui ont la chance d'avoir réussi leurs examens sans les rattrapages, c'est la magnifique et joyeuse période des réinscriptions. N'avez-vous jamais remarqué la quantité de documents simillaires que peuvent nous demander chaque année l'administration d'une école? Le bac qu'ils ont déjà 4 fois, l'attestation de recencement, la carte d'identité, l'assurance... Ils ne connaissent pas le transfert de dossier ou quoi? Bon dieux, à ce rythme là, c'est sûr que du papier on en coule! Qu'ils reprennent les vieux papiers, et qu'ils nous demandent simplement si des éléments ont changé, mais qu'ils arrêtent de nous faire faire des frais de photocopies tous les six mois pour des raisons administratives.

Bref, après ce petit coup de gueule, j'en viens à l'anecdote principale. Vous vous souvenez peut être de mouch'à'm (pour mouche à merde) dans ma classe, la petite black qui passe sont temps à faire des blagues pas drôles et à glousser pendant les cours. Eh bien, figurez-vous que le jour où j'ai été chercher mon dossier de réinscription, elle était là, parmi les 5 autres personnes qui étaient là. Comme par hasard, sur 100 personnes, elle fait parti des 5 qui viennent à ce moment là se réinscrire... Deux jours plus tard, je vais poser le dossier et prendre ma carte d'étudiante etc, et voilà pas qui je vois dans le couloir, avec les dix autres personnes présentes: mouch'à'm! Qu'ai-je donc fait pour mériter de la revoir les deux seules fois de l'été où je retourne à la fac? C'est sans conteste la personne qui m'a le plus pris la tête pendant l'année, et il faut d'une que je sache qu'elle passe en deuxième année, de deux qu'elle s'inscrit en com pour l'année prochaine, et de trois, que je me la tape en allant moi-même me réinscrire.

Un petit réconfort tout de même: je l'ai sans doute autant agassée qu'elle ne m'a agassé :D

Le nouveau boulot

Après une recherche plus difficile que d'ordinaire, et assez desespérante pour moi (attendre deux semaines pour une réponse ne m'est pas familier) j'ai fini par trouver encore un plan assez intéressant. En effet, je fais des extras dans un bistrot provençal, je ne fais que des services de 4h, et je suis payée 9� de l'heure, qui se plaindrait?

Mais il y a quand même des bémols: le boulot est dur: 200 couverts par jour en moyenne, il faut les faire, et ça implique de se prendre la tête, de pêter des câbles, et de se brûler avec les assiettes bouillantes sortant du pass. Autre problème: ce travail me rapelle mon passage dans une des brasserie de mr Paul à Lyon qui m'a flanqué une belle claque, puisque c'était mon premier boulot, mon premier boulot de serveuse donc, et je n'y connaissait rien, tout en intégrant une équipe pas sympa, gérée par des enfoirés et exigente avec ça. Bref, une très bonne mais dure école, qui ne manque pas de me donner des frissons au souvenir des journées exténuantes passées dans les locaux de cet enfer. Les éléments communs sont frappants: cuisine de même thématique, vins et liqueurs communs, assiettes bouillantes, rythme éffréné, manager un peu saoulant à ses heures perdues (mais super cool en dehors du boulot), la hierarchie, l'asiatique mal baisé qui prend la tête à tout le monde.

Et tout ça explique la grande contradiction que je ressens quant à ce travail: d'un côté, à chaque fois que j'y vais, c'est à reculons, mais à chaque fois que j'en sors, je suis heureuse d'y travailler, car l'équipe est dans l'ensemble chaleureuse et que le travail général est de qualité. Je pense que je vais y rester, afin d'avoir mes journées de libre et un salaire assez honnête pour être intéressant à la longue.

solidays

Comme vous le savez sans doute, ce week end c'était solidays, et si on fait impasse de la diffusion du foot dimanche, et de ses conséquences, on peut dire que c'était une réussite: du rock à la pelle, des groupes connus et moins connus, des attractions abordables à condition d'être patients, une bière sans alcool bien sympatique, des churros à n'en plus finir, et un choix de bouffe très varié, et parfois bon, bien que cher. L'ambiance y était vraiment sympa, puisqu'il y avait une majorité de jeunes prêts à faire la fête, rassemblé vers l'avant des scènes, donc, isolés, puisqu'il faut traverser avant la marée des éternels endormis qui eux ne mettent pas l'ambiance.

Une fois dans la zone la plus chaude de la foule, c'est des slams à gogo, au point d'en arriver à des embouteillages de slam, des sauts en chapelets et même des pogos dans certains concerts particulièrement enivrants comme louise attaque (grand vainqueur des bonnes ambiances de ce festival) ou les hushpuppies. Grand prix du concert le plus hallucinant: dionysos, avec mention très bien pour un spectacle plein d'énergie: une violoniste/chanteuse endiablée et pourtant habillée d'une jolie robe blanche, des guitaristes bien en forme et un chanteur possédé par sa musique. En effet, Mathias toujours en forme a voyagé au dessus des têtes de solidays, en slamant un aller retour entre la scène et la régie, pour le plus grand plaisir du public. Il ne faut pas oublier les deux ou trois fois où il a grimpé sur les échafaudages de la scène et de la régie et poussé le public à faire du bruit et à s'amuser. Puis, scéance de gymnastique sur la scène avec des galipettes et des sauts en cascades. Bref, un chanteur au top de sa forme et enthousiasmant à souhaits. Un régal! Merci Mathias :)

Pour ne pas faire que des éloges (ça ne me ressemblerait pas), je dirais symplement que les burgers étaient dégeux (évitez les l'an prochain) et que le saut à l'élastique acceptait des queues trop longues (4h d'attente) et ont fermé trop tot le dimanche pour ce putain de foot.Enfin, les pass 1 jour devrait être moins chers proportionnellement au pass trois jours, et devraient permettre l'accès libre au site; il faut croire que les bracelets coûtent cher ou seraient trop compliqués pour les gars de l'entrée. Les volontaires ont été géniaux, et les régisseurs et techniciens très bons. Je tire mon chapeau aux cadreurs chargés de filmer pour les écrans géants qui parvenaient toujours très bien à capter les moments à montrer et à suivre les artistes les plus actifs.

Enfin, je tenais à citer les trois jeunes gens (de 15 à 18 ans) qui m'ont bien diverti et tenu compagnie dans la file d'attente le premier jour: Gwendo la jeune gothique sexi et très ouverte au niveau sexuel (et fière de l'être), pleine de caractère et future femme fatale, Steph, le gay libéré et plein de bonne humeur, et l'autre, dont je ne me souviens plus du nom, qui m'a moins marqué que ses deux amis, mais qui avait l'air bien marante (si vous lisez ça tous trois, n'hésitez pas à mettre un commentaire!). Je regrette de ne pas avoir gardé contact, car bien qu'ils soient tous bien plus jeunes que moi, ils étaient aussi très sympas, et bien mûrs pour leur âge. ça n'étonnera personne que je puisse m'attacher à une gothique et un gay, vu mes fréquentations et mon état d'esprit... ;)

Bref, trois jours de bonheur, surtout les deux premiers, et tout ça avec mon homme, que demande le peuple?

de la connerie des footeux

Pour tous ceux qui apprécient autant le foot que moi, ce titre sera clair. Heureusement, la coupe du monde est finie, et la cerise sur le gâteau, nous avons perdu! Quelque part, je dois avouer que je suis bien heureuse que la France soit arrivée jusqu'à la finale pour se prendre la claque à ce moment là, ça rend la défaite d'autant plus savoureuse. :)

Vous avez sans doute lu que pendant le mariage du frère de mon copain, le foot s'est intégré à la soirée, et que ça ne m'a pas vraiment plu. Ne voilà pas qu'une semaine plus tard, il s'intègre à Solidays, où j'ai eu la chance de passer les trois jours de ce week end. Il a malheureusement fallut que la finale soit projettée sur grand écran, et sur de multiples petits écrans dans différents stands pour que le dimanche de ce festival subisse un gros bémol... Nous voilà donc face à une coupure totale des concerts sur toute la durée du match, sachant qu'il y a eu des prolongations, à devoir vagabonder dans ce grand site empli de bourrins peinturlurés de bleu blanc rouge (même les cheveux) à la recherche d'un coin épargné. C'est devant la nuit de l'humour que nous avons trouvé refuge avec les quelques autres saints d'esprit de l'assemblée.

Bref, les concerts ainsi décallés ont repoussé le plus interressant de tous (tryo) à minuit et demi, de façon à ce que nous rentrions tant bien que mal avec les bus de nuit. Il faut savoir que ces bus étaient relativement rares: en une demi heure, nous n'en avons vu q'un seul, le soir même où tous ces connards ce réunissaient à l'arc de trimphe pour célébrer leur défaite. Etant donné que les navettes de solidays déposent à Porte maillot, nous avons dû traverser avec mon homme (qui hait autant le foot et surtout ce qui va avec que moi) la totalité des champs elysées pour trouver le N1 qui nous mènerait à st lazare. Entre le trop plein de foot, les douleurs aux pieds causées par trois jours de festival endiablés, la fatigue, et l'incontournable mysantropie, je peux vous assurer qu'il était dur de rester zen. D'ailleurs, je n'ai pas manqué de casser les pieds de mon copain, à gueuler, râler et à faire des doigts aux passants :p.

Je vous rassure, nous avons fini par trouver le bus de nuit et par arriver, deux heures après la fin du concert.

La zizanie qui reignait sur les champs (sachant qu'on a eu la chance de passer après l'orage) m'a rappelé la soirée quelques jours auparavant, où de la fenêtre de mon copain qui donne sur le N7 qui relie Paris à Marseilles en passant par le 94 (trois voies par sens de circulation) nous avons eu une belle démonstration de la bassesse humaine, où cris de bourrins ou de groupies (il y en a pour tous les goûts), trompettes, pétards, claxons, n'ont cessé de la fin du match jusqu'à deux heures du matin. La plus grosse connerie que j'ai vu c'est le connard inconscient qui n'a rien trouvé de mieux que de se mettre au plein milieu de la voie centale et de crier comme un dérater au milieux du flux incessant de voitures bien pressées qui lui passait au raz des miches, et qui plus d'une fois ont bien manqué de peu de se le farcir. Malheureusement, ce gore mais aigre doux spectacle ne nous a, lui, pas été offert... Au moins un connard de moins et quelques décibels de gagnés, mais non... ;)

Bref, les gens perdent la boule pour cet évènement qui ne manque pas de me briser les c...., et il est étonnant de voir comme tous les gens qui d'ordinaire ne s'intéressent pas au foot, se révèlent de fervents amateurs juste parce que c'est la coupe du monde. C'est quoi la différence,? ça reste 22 mecs qui tapent dans un balon noir et blanc sur une pelouse, habillés de superbes tee shirts numérotés :-p.

Maintenant, je n'ai plus qu'à dire: On n'est pas les champions, on n'est pas les champions, alors vous pouvez fermer vos gueules!

vortex