> jeudi 17 mai 2007

Analyse de mon travail


Commando intox
Vidéo envoyée par DHorset
Film d'animation 2006 : fait en image par image avec photoshop et Imovie. Projet pédagogique Photoshop, Université Paris 13. Travail de typographie, Création d'un tampon avec les initiales N et G. Prépa Arts plastiques 2004. Encre de chine sur papier.

> mardi 8 mai 2007

l'art de la récup'

Pour les personnes qui vivent dans des agglomérations suffisemment importantes, vous saurez que le jour de passage des "encombrants" est un jour où l'on a l'occasion de récupérer toutes sortes d'objets insolites et/ou utiles. Evidemment, c'est le soir précédant le passage du camion des encombrants qu'il faut partir à cette chasse au trésor du 21ème siècle. Amusant de constater que même à l'ère de l'Internet, des nouvelles technologies, de l'instantanéité des transactions et des mondes virtuels, on en est encore réduits à partir à l'affut d'objets usés, rejettés dans la rue après une longue vie de bons et loyaux services. Biffins non marchants, pauvres infortunés ou urluberlus en quête d'insolite, chacun part à la recherche du petit objet qui va illuminer sa soirée et va venir garnir la déco de l'appart ou du balcon, ou le caddie où l'on rassemble l'ensemble de ses possessions, selon les cas. A mi-chemin entre le vide grenier et le Moyen-âge, cette pratique de la récup' urbaine me fascine. Si l'on prend le temps d'y réfléchir, on peut se dire que c'est une des pratiques qui rassemblent autour d'elles des personnes de toutes les catégories sociales, du SDF à la riche héritière. Motivés par différents besoins, ils partent en quête d'objets gratuits, cédant à une atteinte aux normes de bienséances traditionnelles, au risque d'une humiliation que seuls les citadins peuvent se permettre, ou presque, d'assumer. Il y a en effet deux raisons pour lesquelles on ne voit jamais ce genre de scènes dans les petites villes de province : d'une, les "encombrants" sont beaucoup plus rares car les gens s'en débarassent dans les décheteries. De deux, étant donné le fait que tous se connaissent plus ou moins les uns les autres directement ou indirectement, il serait plus compromettant de se faire voir en train de récupérer les "déchets" des autres.

Voilà donc une activité urbaine qui me plait, une fois n'est pas coutume. Il s'avère que nous nous sommes adonnés avec mon coapain à cette activité clandestine il y a quelques soirs. Je remarque que je suis toujours attirée par des objets imposants tirés du logis, et que je les imagines toujours réincarnés totalement en dehors de leur fonction prescrite première. J'ai ainsi déniché une échelle de lit supperposé de fortune, à laquelle il manque une "marche", et un pan de fenêtre en chêne, encore munie de ses carreaux. Je ne sais pas encore où ces objets vont finir, mais je pense me servir de l'échelle sur ma terrasse (peut être y faire grimper une plante?) et accrocher la fenêtre à l'horizontal dans mon salon, et peut être en faire une série de cadres ou d'ardoises. C'est un vrai plaisir que d'aller dénicher des objets gratuits, de leur faire un brin de toilette et de leur redonner une deuxième vie complètement différente de la première, inserant ainsi une touche d'originalité bon marché à son appart'.

Rendez-vous pour le prochain passage des "encombrants" dans votre quartier.:D

> lundi 7 mai 2007

quand matmatah se conformise...

Nous nous sommes rendus mercredi soir au concert de Matmatah à la Cigale, salle de concert bien sympathique de la capitale, et je dois avouer que mon mauvais présentiment n'a pas manqué de s'avéré fondé. Je craignais de ne pas vraiment me marrer, étant donné qu'au fur et à mesure des albums, leur musique est entré dans le moule des grandes maisons de productions et a perdu la touche celtique qui en faisait une bonne part de l'originalité. Certes les textes sont toujours engagés et provocateurs, mais cette audace résistante se fait tout de même plus rare, et sans la fougue des airs breizhous et l'énergie des rythmes rock'n'roll, perd de son piquant. Bref, on regrette les jeunes du départ, simples mais efficaces. Bien que le chanteur garde un look breton avec ses cheveux longs lâchés, la ouache de la jeunesse, c'était il y a dix ans, et ce n'est plus ce qu'on trouve sur scène, malgré un public nostalgique.

Quand ils ont entamé "la ouache", le public déjà bien motivé compte tenu de la situation, est parti en folie, m'offrant une ambiance encore plus entrainante que celle que j'avais tant appréciée pendant le concert de Louise Attaque à Solidays. Une sorte de mouvement de foule mi-ola mi-pogo qui ne manquait pas d'allégresse s'est immédiatement déclanché aux premières notes de la chanson. Mais le morceau suivant n'était pas à la hauteur, et s'est malheureusement éternisé avec un solo de guitar à la Jimi Hendrix (interminable donc) qui nous a vraiment tous ramolis. Ajoutez-y la partie centrale du concert en accoustique, et vous aurez une bonne recette pour décevoir un publique prêt à bouger et à s'éclater. Dommage; c'est dans l'ordre des choses que les gens évoluent avec leur âge je suppose.

vortex