Pour tous ceux qui apprécient autant le foot que moi, ce titre sera clair. Heureusement, la coupe du monde est finie, et la cerise sur le gâteau, nous avons perdu! Quelque part, je dois avouer que je suis bien heureuse que la France soit arrivée jusqu'à la finale pour se prendre la claque à ce moment là, ça rend la défaite d'autant plus savoureuse. :)

Vous avez sans doute lu que pendant le mariage du frère de mon copain, le foot s'est intégré à la soirée, et que ça ne m'a pas vraiment plu. Ne voilà pas qu'une semaine plus tard, il s'intègre à Solidays, où j'ai eu la chance de passer les trois jours de ce week end. Il a malheureusement fallut que la finale soit projettée sur grand écran, et sur de multiples petits écrans dans différents stands pour que le dimanche de ce festival subisse un gros bémol... Nous voilà donc face à une coupure totale des concerts sur toute la durée du match, sachant qu'il y a eu des prolongations, à devoir vagabonder dans ce grand site empli de bourrins peinturlurés de bleu blanc rouge (même les cheveux) à la recherche d'un coin épargné. C'est devant la nuit de l'humour que nous avons trouvé refuge avec les quelques autres saints d'esprit de l'assemblée.

Bref, les concerts ainsi décallés ont repoussé le plus interressant de tous (tryo) à minuit et demi, de façon à ce que nous rentrions tant bien que mal avec les bus de nuit. Il faut savoir que ces bus étaient relativement rares: en une demi heure, nous n'en avons vu q'un seul, le soir même où tous ces connards ce réunissaient à l'arc de trimphe pour célébrer leur défaite. Etant donné que les navettes de solidays déposent à Porte maillot, nous avons dû traverser avec mon homme (qui hait autant le foot et surtout ce qui va avec que moi) la totalité des champs elysées pour trouver le N1 qui nous mènerait à st lazare. Entre le trop plein de foot, les douleurs aux pieds causées par trois jours de festival endiablés, la fatigue, et l'incontournable mysantropie, je peux vous assurer qu'il était dur de rester zen. D'ailleurs, je n'ai pas manqué de casser les pieds de mon copain, à gueuler, râler et à faire des doigts aux passants :p.

Je vous rassure, nous avons fini par trouver le bus de nuit et par arriver, deux heures après la fin du concert.

La zizanie qui reignait sur les champs (sachant qu'on a eu la chance de passer après l'orage) m'a rappelé la soirée quelques jours auparavant, où de la fenêtre de mon copain qui donne sur le N7 qui relie Paris à Marseilles en passant par le 94 (trois voies par sens de circulation) nous avons eu une belle démonstration de la bassesse humaine, où cris de bourrins ou de groupies (il y en a pour tous les goûts), trompettes, pétards, claxons, n'ont cessé de la fin du match jusqu'à deux heures du matin. La plus grosse connerie que j'ai vu c'est le connard inconscient qui n'a rien trouvé de mieux que de se mettre au plein milieu de la voie centale et de crier comme un dérater au milieux du flux incessant de voitures bien pressées qui lui passait au raz des miches, et qui plus d'une fois ont bien manqué de peu de se le farcir. Malheureusement, ce gore mais aigre doux spectacle ne nous a, lui, pas été offert... Au moins un connard de moins et quelques décibels de gagnés, mais non... ;)

Bref, les gens perdent la boule pour cet évènement qui ne manque pas de me briser les c...., et il est étonnant de voir comme tous les gens qui d'ordinaire ne s'intéressent pas au foot, se révèlent de fervents amateurs juste parce que c'est la coupe du monde. C'est quoi la différence,? ça reste 22 mecs qui tapent dans un balon noir et blanc sur une pelouse, habillés de superbes tee shirts numérotés :-p.

Maintenant, je n'ai plus qu'à dire: On n'est pas les champions, on n'est pas les champions, alors vous pouvez fermer vos gueules!