Alors que je me trouvais tranquilement à lire mon 20 minutes à la fac lundi dernier, je me suis retrouvée à presque recracher mon cappuccino quand j'ai lu les tous petits articles consacrés à deux abberations:
La première: la ville de Clichy sous bois, en réponse aux "émeutes" de l'automne dernier et aux demandes de l'association nationale des associations de banlieue, ont décidé d'innaugurer la place Bouna et Zyad. ça ne vous dit rien? C'est normal, ce ne sont ni des heros de guerre, ni des grands homme de la république, ni des chercheurs, ni des artistes. Ce sont des ados qui se sont introduits illégalement dans un local technique, il y un peu moins d'un an de ça, alors qu'il fuyaient des policiers, et qui s'y sont electrocutés à mort. Franchement, quoi de plus normal, vous ne trouvez pas, qu'ils soient élevés au rand de personnes à honerer? C'est vrai après tout, ils représentent une majorité croissante de nos jeunes les plus prometteurs, sans cesse s'activant à détruire les biens publics, à insulter les libertés des concitoyens et affichant un irrespect total pour nos valeurs et nos lois. Bravo Clichy sous bois de ceder d'une, à la pression d'organisations très peu objectives sur le sujet, de deux, de jouer le jeu de la peur qui envahi de nouveau notre pays. N'avez-vous pas entendu la rumeur qui court comme quoi les émeutes de l'année dernière risquent de se répeter cette année?
Personnellement, je trouve ça, tout d'abord, assez bizarre de pouvoir prévoir de tels faits, alors que je considère les agressions répétées envers les agents de la paix du pays des suites "logiques" (attention, je ne soutiens absolument pas ces actions, mais je ne fait qu'en expliciter le rapport direct avec les "émeutes" de l'an passé) des évènements houleux de l'automne dernier, et non pas des prémisses à une nouvelle crise. Deuxièmement, si toutefois ça serait celà , pourquoi tant médiatiser une idée aussi dangereuse que celle là ? Tout le monde sait l'effet de telles théories et affirmations sur ce genre d'actions et de personnes. Ne leur donnez pas plus d'idées qu'ils n'en ont déjà . Contentez vous de préparer une répression efficace du mouvement, en tirant les leçons de l'an dernier. Enfin, je trouve que le fait de dédier aux deux involontaires introducteurs des émeutes le nom d'une place publique est une offence, d'une, à notre société, à son fonctionnement juridique en particulier ainsi qu'à nos valeurs judiciaires républicaines et démocratiques et enfin, à m. Nicolas Sarkozy qui, vous vous rapellez sans doute, avait osé faire face aux jeunes qui de plus en plus terrorisent le territoire, et en particulier les banlieues. C'est prouver ainsi que le pays n'a pas de dignité, qu'on craint ces voyous et qu'ils ont le pouvoir! Quel faute stratégique! La peur est leur plus grand pouvoir et elle s'officialise à travers de telles actions irresponsables. Pourquoi certains délinquants ont une place publique à leur nom sans qu'on n'en conteste la légitimité, alors qu'il ne nous viendrait pas à l'esprit d'innogurer la place Ben Laden à New York? Franchement, j'exagère un peu, mais la différence est plus de l'ordre de la différence d'échelle que de la différence de ridicule.
La seconde: Les squatteurs de cachans, logés depuis plusieurs jours dans le gymnase municipal, se sont vus offrir des logements, 370 pour être plus exacte, afin de les intégrer et de les légaliser. Certains n'ont pas trouvé mieux que d'exiger une visite des lieux (c'est sûr qu'il n'est pas certain que des logements à proprement parler, égalent l'hygiène et le mode de vie des squats et du gymnase, dont pourtant ils se plaigent) pour une approbation ultérieure, et mieux encore, d'autres ont carrement refusés les logement gracieusement offerts par l'état, se plaignant de leur distance trop éloignée de la capitale. Je pense qu'il faut vraiment vivre pour entendre de telles conneries. Pourquoi ils ne demandent pas de résider en permanence au ritz non plus, histoire de privilégier des plus belles richesse de leur pays d'asil, et qui plus est, d'une des places les plus riches et bien placées de paris? Le directeur de l'association "France terre d'asil" s'est montré choqué par leur comportement, et on le comprend.
Premièrement, ils arrivent en toute illégalité dans le pays, s'approprient un lieu privé de vie et le déteriorent, se trouvent pris par les autorités sans pour autant risquer l'expulsion imméadiate (en tout cas pour les familles à qui les logements ont été proposés) et trouvent encore le moyen de se plaindre? Putain mais ils se prennent pour qui bordel? Ils ont déjà de la chance que notre pays se montre assez connement indulgent pour ne pas les renvoyer tout simplement d'où ils viennent, ou du moins leur imposer la procédure normale d'immigration, alors que notre pays se trouve déjà dans une belle merde face aux montées de certains groupes ethniques au risque d'en voir son taux de population nationale réduit de dizaines de pourcents tous les dix ans. Je trouve l'initiative de tolérance française tout à fait louable, mais je trouve qu'elle n'arrive tout de même pas à la remettre en cause alors que des effets secondaires assez néfastes se sont déjà manifestés depuis des années. Je ne parle pas d'une nécéssité d'expulsion, je parle d'une meilleure stratégie d'intégration. Qu'on cesse de laisser les immigrés dicter leurs lois ici. Ils se doivent de s'intégrer un minimum pour pouvoir rester ici, et jouir des libertés dont ils jouissent parfois un peu trop.
Bref, pour en revenir aux squaters, je me demande jusqu'à quand le gouvernement aura besoins d'autres preuves pour se rendre compte que leur humanisme n'est pas apprécié à sa juste valeur, et qu'il est temps de modérer une vague légèrement envahissante de bonté aveugle.