> mercredi 25 octobre 2006

SOS belette en danger!

Malgré ce titre légèrement humoristique, cette annonce est tout ce qu'il y a de plus sérieux (ok, c'est pas non plus une affaire d'état, mais pour moi c'est important). La belette qui tete, bar sympa du 13ème arrondissement, dont j'ai parlé plus tôt dans cette rubrique, menace de fermer ces portes. La cause? Le bruit que font les clients autour du bar, sachant que le périmettre concernant le bar est de 200m aux alentours. La dernière fois que j'y suis allé, le barman en était réduit à passer sa soirée dehors à surveiller et réguler la situation. En tant que serveuse, je compatis sincèrement à sa poisse. En tant que cliente, je suis inquiète car c'est réellement le bar le moins cher et le plus fun que je connaisse sur paris, et ce serait une grosse perte pour ses habitués et ses clients habituels, sans compter qu'il s'agit du seul commerce sur les deux rues où il est présent (il se trouve sur un angle de rue).

A tous ceux qui auraient donc suivi mon conseil à savoir d'aller y boire un verre, je vous demande de la fermer, avec tout le respect que je vous dois, quand vous sortez du bar. Même bourré on peut se contrôler un minimum. Faites l'effort s'il vous plaît, ça serait cool. Et celà tient pour tous les bars.

Je m'excuse pour le caractère relativement lourd de ce billet, mais si ça peut aider ne serait-ce que par rapport à 4 personnes, c'est déjà ça de gagné et je serais heureuse d'avoir participé un minimum.

Merci d'avance, et bon trip pour longtemps j'espère à la belette :)

gros cul gênant se plaint de maltraitance

Vous l'aurez deviné, c'est encore une fois dans le métro que j'ai eu droit à un spectacle assez déplorable. Context: le wagon n'est pas rempli mais pas vide; certaines personnes sont debout, sans obliger les personnes sur les strapontins à se lever. Je me trouve debout au fond contre les portes avec deux autres gars que je connais pas. Il vont pour sortir à une station où pas mal de gens sortent, et alors qu'ils passent la porte, je remarque qu'une grosse blondasse d'une trentaine d'années bloque la sortie et ne daigne même pas se pousser légèrement. Alors que le deuxième jeune homme passe à côté d'elle après avoir demandé pas mal de fois "pardon", la grosse gueule enfarinée beugle un généreux "eh! du calme toi" .

Analyse: d'une, c'est elle qui manque de respect aux autres en ne bougeant pas son gros cul de 120 kilos alors qu'elle se trouve juste devant les portes et qu'un nombre conséquent de personnes sortent à cette station. De deux, le même jeune homme s'étant légèrement rattrappé sur moi lors du démarrage du train, et s'étant platement excusé, je sais qu'il est lui, en revanche, civilisé et bien éduqué. Troisièmement, il lui demeande à plusieurs reprises de se pousser (sachant qu'il est le dernier à sortir par cette porte) avant de décider à la bousuculer LEGEREMENT (je ne l'ai même pas vu bouger perso, mais bon...).

Conclusion? Elle ouvre sa putain de gueule sans avoir aucune légitimité à le faire. Encore une fois, l'incivilité a le dessus. Vraiment, la distribution générale de claques serait un bon vaccin à ce virus de connerie.

De la connerie des chaînes...

Alors que je consultais mes mails, ne voilà pas que je reçois à 3 exemplaires un mail assez consternant dont voici le contenu, et que les utilisateurs hotmail ont dû déjà voir:

Bonjour,

Nous sommes Andy et John, les directeurs de MSN. Nous sommes désolés de cette interruption mais MSN doit fermer. Parce que de beaucoup gens sans considération prennent tous les noms destinés aux adresses, en créant plusieurs comptes différents pour une seule et même personne : il ne nous reste plus que 578 noms ! Si vous souhaitez fermer votre compte, Nâ??ENVOYEZ PAS CE MESSAGE à vos contacts ! Mais si vous voulez garder votre compte, alors ENVOYEZ CE MESSAGE A TOUTE VOTRE LISTE DE CONTACTS. Ceci nâ??est pas une blague, nous fermeront les servers.Donc envoyez le message, merci. QUICONQUE Nâ??ENVERRA PAS CE MESSAGE VERRA SON COMPTE FERME ET PAIERA 10â?¬ LE MOIS POUR POUVOIR Lâ??UTILISER. ENVOYEZ DONC CE MESSAGE A TOUTE VOTRE LISTE DE CONTACTS. MAINTENANT, VOUS SAVEZ CE QUâ??IL VOUS RESTE Ã? FAIRE. Sâ??IL VOUS PLAIT, NE TRANSTEREZ PAS CE MESSAGE ! COPIEZ CET EMAIL EN ENTIER, RETOURNEZ A LA BOITE DE RECEPTION ET CLIQUER SUR « Nouveau Message », PUIS COLLEZ ET ENVOYEZ ! MERCI POUR VOTRE ATTENTION ET DE VOTRE COMPREHENSION.

Au bout du troisième mail, auquel l'amie qui me l'envoyait ajoutais qu'elle s'était renseignée et qu'elle avait trouvé la preuve que c'était vrai, je me suis décidée à renvoyer cette merde à tous mes contacts (sachant que j'en ai que 19, lol, on se demande pourquoi... ;) ). Et quelques minutes après, je reçois un mail d'un ami qui me certifie qu'il s'agit d'un hoax, donc, d'une connerie. Il me conseil par ailleurs de consulter un site fort intéressant dont voici l'url: et qui vous en apprendra pas mal sur cette tendance bien emmerdante du hoax.

Quoi qu'il en soit, je ne vois pas, si il s'était averré que tout ça était vrai, comment un organisme pourrait se permettre une telle procédure. D'une, tout le monde se tirerait vers la concurrence, et dieu sait que microsoft n'accèpterait pas ça. De deux, je pense que c'est passablement illégal. De trois, depuis quand des directeurs d'organisations aussi importantes que MSN se présentent t'ils d'une façon aussi relachée " andy et john" et avec une telle élocution et une présentation aussi minable?

Vraiment j'ai honte de m'être faite berner comme ça. Je suis moi aussi capable de penser avec mon trou de bal :D

> mardi 24 octobre 2006

attention mesdames et messieurs, braderie sur la connerie, profitez-en!

Eh oui, le consternant abrutissement de ma classe a encore frappé. C'est à croire que cette journée du mardi est vouée à être maudite, puisque c'était déjà mardi dernier que j'ai souffert ma dernière mésaventure en classe (enfin, si on ne considère que les situations les plus desepérantes). Cette fois-ci, les évènements ont pris une autre tournure; tout d'abord parce que je n'ai pas piqué une crise de nerfs. Deuxièmement, parce que ce n'était plus l'oeuvre de 4 bonnes à rien, mais de la presque totalité du groupe, à savoir une dixaine de personnes, que des filles bien entendu. Eh voilà que je glousse, et voici que je sors de la merde, et vas-y que tel chanteur de rap est meilleur que tel autre, et ne voilà pas qu'un débat emmerge sur le programme télé de la soirée, en manquant totalement de respect pour le seul prof qui avait jusqu'alors la foi en nous. Je dois dire que je jouis d'une certaines satisfaction au fait qu'il nous comprenne enfin, julie et moi, maintenant qu'il a vu le vrai visage de l'intellegentsia de notre petit comité.

Preuves à l'appui que nous formons à paris 13 les érudits de demain:

- ah non, moi j'aime pas les citations car c'est voler les idées des auteurs.

- OUAIS!! j'ai marqué trois mots (commentaire ironique quant à la qualité du cours)

- vous dites qu'il faut qu'on synthétise lorsqu'on prend des notes, mais cette technique elle marche pas, je l'ai essayé, et ya pas moyen de reconstituer après (avis soutenu par la majorité des charolaises derrière l'emetteur de fabuleux message).

- ah, j'ai compris, dualité ça veut dire que ça va ensemble!

- c'est quoi un fronton?

- excusez-moi monsieur, je sais que ça va parraître idiot, mais c'est quoi le numérique? (comment t'as su? :D notez que nous sommes en deuxième année d'information et communication et que nous étudions les technologies depuis l'an dernier)

- c'est quoi les TIC (technologies de l'information et de la communication; même remarque que précedemment)

- mais je vois pas ce que ça leur apporte à l'état d'informatiser la population (encore une fois, même remarque)

- je comprend pas c'est quoi de truc là...

Certes, ces remarques plus enrichissantes les unes que les autres ne sont pas toutes du même auteur, mais n'est-ce pas un beau pannel d'absurdités entendues en l'espace de trois heures de cours? Et alors que les quinze petites personnes presentes dans la salles nous empêchent d'entendre le prof distant d'à peine quelques mètres, il nous demande d'être plus vivant. Personnement, je trouve que ça grouillait suffisemment comme ça; la connerie humaine était en profusion. Après 13 ans minimum d'études (du cp à la deuxième année de fac), ils sont même pas foutus d'avoir chopé un instinct de l'apprentissage: prendre des notes correctement, avoir du respect, s'intéresser à l'enseignement qu'on nous offre, être curieux. Si seulement le premier critère était rempli! mais non, c'est peine perdu pour des cervelles de moineaux pas fichus de s'exprimer dans un français correct. Ils se plaigent de ne pouvoir suivre le rythme du prof pour la prise de notes, ils pâtissent de la "difficulté" des textes qu'on nous demande de lire et sur lesquels il nous faut nous appuyer pour des recherches et réflexions, ils ne supportent la durée des cours "trois heures tronquées par une bonne vingtaine de minutes de pause) et ne parviennent à faire leur travail à temps ou à se forcer à le faire.

Je vous le demande, où sont passés les étudiants? Sont-ils capable de rien, à part nous polluer l'existence? Même en seconde je savais faire tout ça. Depuis quand souffre t'on de trop de travail à la fac depuis mai 68? Franchement, on en est arrivé à un point de ridicule insoutenable. Ce sont des gémiards sans matière grise qui polluent notre système éducatif qui n'est déjà plus très glorieux du fait de la mise en promotion de nos diplômes tirés par le bas par les repêchés et du constant assistanat des corps enseignant récent. Je ne parviens pas à croire qu'on puisse autant se faire duper par des individus si peu expérimentés et persuasifs que sont les étudiants actuels. Comment les enseignants peuvent-ils croire de telles sornettes qui ne sont que la constante manifestation de la paresse croissante des étudiants touristes. Il n'y a vraiment pas de quoi être fier. Le prestige de la sorbonne du 17ème siècle est bien loin...

> lundi 23 octobre 2006

de la civilité conviviale d'autrefois

C'est amusant de voir à quel point les transports en commun peuvent parfois être un enfer et parfois être un plaisir. La compagnie y fait une différence non négligeable. J'ai beaucoup apprécié mon voyage en rer cet après midi par le simple fait qu'une vieille femme pleine d'entraint s'est assise en face de moi, et sans gène irrationnel s'est mise à naturellement nous parler. Je vous rassure, il ne s'agissait pas d'une de ces vieilles femmes esseulées qui racontent leur vie au premier venu afin de combler leur solitude. Il s'agissait bien d'une vieille femme dont l'énergie de ses 20 ans transparraissait à travers ses yeux pétillants et son sourire franc. Des choses simples vraiment, tel un soupire exprimant l'excès de chaleur, une attention particulière aux gens qui l'entourent, particulièrement s'ils sont accompagnés d'enfants. Tout de la courtoisie bienveillante d'une époque qui n'existe plus qu'en noir et blanc, dans les esprits ou les albums photos. Je suis heureuse d'en avoir eu un échantillon vivant, coloré, ne serait ce que le temps de quelques stations de rer. C'est triste quelque part de rencontrer des personnes si agréables, quand on pense à leur rareté... Un autre jour j'ai vu un genre complètement différent de mamie, mais légèrement plus divertissant: elle avait exactement la couleur de cheveux que je ne me permets pas de faire en raison de mon travail: rouge vif, style décoloré pour être teinté. J'ai adoré voir une femme d'un tel âge avoir l'audace de braver les conventions pour faire ce qu'elle a réellement envie de faire. Si seulement les gens n'attendaient pas d'avoir cet âge pour se lâcher... Enfin, j'ai, encore une fois dans le rer, vu un jeune homme d'une beauté près impalpable, mais pas du tout académique (je parle de mr tablettes de chocolat, armoire à glasse à torse rasé). Un jeune gothique, tout ce qu'il y a de plus pure: cheveux soigneusement coiffés de pics, maquillage esthétique et discret, vêtements virant vers les vêtements sado-maso, mais sans le côté vulgaire, et avec une touche de modernisme, les traditionnelles chaussures compenssées (dont je ne suis pas du tout fan par contre, personne n'est parfait) et cerise sur le gateau, un magnifique manteau d'un velour noir intense lui tombant jusqu'aux chevilles. Le tout porté avec prestance et fièreté modérée, un ravissement pour les yeux sensibles. Je ne comprends pas toujours la peur que sucite ce style pourtant très rafiné.

Vive la beauté, sous toutes ses formes :)

> mardi 17 octobre 2006

quatre pouffiasses et un enterrement... ;)

Vous l'aurez deviné, la connerie fondatrice du QI de ma classe n'a pas attendu plus longtemps pour frapper. A peine une semaine après la rentrée, les enfants terribles sont de retour pour une nouvelle édition. Moi qui croyais avoir entamée la rentrée avec zen, pacivité et sagesse, je me suis retrouvée à jetter toutes mes bonnes résolutions et illusions par la fenêtre, car la grande gueule est de retour. Il aura suffit d'une heure de cours magistral avec un professeur tant attachant que vulnérable (dans ce sens qu'il n'a pas d'autorité, malheureusement comme de plus en plus des professeurs) et de quatre pouffiasses de compétition à deux rangs derrière moi (sachant que j'étais au deuxième rang, on se demande ce qui leur a pris de migrer vers les zones cérébrées; peut être une nouvelle version des virus, seulement pas informatique mais humain en chair et en os) pour que mon côté bestial refasse surface.

Alors que j'étais déjà en ébulition progressive depuis vingt bonnes minutes, une amie plus sage que moi me conseille de me calmer, que ça n'en vaut pas la peine etc, et me conseille de leur parler à la pause si vraiment je n'arrive pas à faire abstraction. Abstraction? Moi, jamais! Bref, deux minute plus tard, je me retourne pour faire comprendre à nos chères consoeurs qu'il faudrait la mettre en veilleuse, quand celle des quatre qui parrait le plus lamentablement stupide me jette une oeillade légèrement trop insolante à mon goût, compte tenu de la situation. Résultat? Je craque, je lui sors qu'elle et ces quatres connes pourraient la fermer cinq minutes, qu'on a un cours à suivre. Elle me sors (écoutez ça, c'est épattant) que si je ne suis pas contente, je peux ma casser. Bien entendu, je lui réplique que c'est pas moi la touriste et que si quelqu'un doit dégager c'est bien elles. Elle ne trouve pas mieux que de me terrasser avec un : écoutes, TOI, tu me parles pas ok, on se connait pas, tu me parles pas. Moi je commence à sortir, ah bon, mais toi non plus je te connais pas, pourtant je connais tes problèmes existentiels de vêtement et autres monnaie pour la machine à café que tu partage grâcieusement depuis une heure avec nous. Et franchement, je m'en cogne de tes problèmes, ce n'est pas pour ça que je suis ici, et j'aimerais que tu te taises. Elle continue sur sa réplique révolver qui me desespère d'autant plus qu'elle ne se rend pas compte à quelle point elle est ridicule. Je lui dit que la communication n'est pas possible avec des gens aussi cons qu'elle et me retourne, surtout quand ils se prennent pour je ne sais quelle éminene à qui l'on ne PEUT pas parler.

Inutile de vous dire que j'étais hors de moi, que j'aurais rêvé pouvoir bondir par-dessus les rangées et la cogner pour lui remettre les idées en place. Inutile aussi de vous dire que nous nous sommes faits légèrement remarquer, mais finalement, il n'y avait que moi de gênée, puisque notre amie est experte en la matière.

Je trouvais déjà qu'elle avait une grande bouche disproportionné, je sais maintenant que c'est parce qu'elle n'est bonne qu'à s'y faire fourrer une bite pour l'empêcher de laisser échapper des abbérations et autres pollutions sonores.

Voici donc les funérailles de mes quatre mois d'abstinence frénésique haineuse, mais finalement, c'est un peu comme un enterrement de vie de garçon, c'est doux amer. :D

> lundi 16 octobre 2006

De la connerie de la solennité ou de la lâcheté de certaines politiques...

Alors que je me trouvais tranquilement à lire mon 20 minutes à la fac lundi dernier, je me suis retrouvée à presque recracher mon cappuccino quand j'ai lu les tous petits articles consacrés à deux abberations:

La première: la ville de Clichy sous bois, en réponse aux "émeutes" de l'automne dernier et aux demandes de l'association nationale des associations de banlieue, ont décidé d'innaugurer la place Bouna et Zyad. ça ne vous dit rien? C'est normal, ce ne sont ni des heros de guerre, ni des grands homme de la république, ni des chercheurs, ni des artistes. Ce sont des ados qui se sont introduits illégalement dans un local technique, il y un peu moins d'un an de ça, alors qu'il fuyaient des policiers, et qui s'y sont electrocutés à mort. Franchement, quoi de plus normal, vous ne trouvez pas, qu'ils soient élevés au rand de personnes à honerer? C'est vrai après tout, ils représentent une majorité croissante de nos jeunes les plus prometteurs, sans cesse s'activant à détruire les biens publics, à insulter les libertés des concitoyens et affichant un irrespect total pour nos valeurs et nos lois. Bravo Clichy sous bois de ceder d'une, à la pression d'organisations très peu objectives sur le sujet, de deux, de jouer le jeu de la peur qui envahi de nouveau notre pays. N'avez-vous pas entendu la rumeur qui court comme quoi les émeutes de l'année dernière risquent de se répeter cette année?

Personnellement, je trouve ça, tout d'abord, assez bizarre de pouvoir prévoir de tels faits, alors que je considère les agressions répétées envers les agents de la paix du pays des suites "logiques" (attention, je ne soutiens absolument pas ces actions, mais je ne fait qu'en expliciter le rapport direct avec les "émeutes" de l'an passé) des évènements houleux de l'automne dernier, et non pas des prémisses à une nouvelle crise. Deuxièmement, si toutefois ça serait celà, pourquoi tant médiatiser une idée aussi dangereuse que celle là? Tout le monde sait l'effet de telles théories et affirmations sur ce genre d'actions et de personnes. Ne leur donnez pas plus d'idées qu'ils n'en ont déjà. Contentez vous de préparer une répression efficace du mouvement, en tirant les leçons de l'an dernier. Enfin, je trouve que le fait de dédier aux deux involontaires introducteurs des émeutes le nom d'une place publique est une offence, d'une, à notre société, à son fonctionnement juridique en particulier ainsi qu'à nos valeurs judiciaires républicaines et démocratiques et enfin, à m. Nicolas Sarkozy qui, vous vous rapellez sans doute, avait osé faire face aux jeunes qui de plus en plus terrorisent le territoire, et en particulier les banlieues. C'est prouver ainsi que le pays n'a pas de dignité, qu'on craint ces voyous et qu'ils ont le pouvoir! Quel faute stratégique! La peur est leur plus grand pouvoir et elle s'officialise à travers de telles actions irresponsables. Pourquoi certains délinquants ont une place publique à leur nom sans qu'on n'en conteste la légitimité, alors qu'il ne nous viendrait pas à l'esprit d'innogurer la place Ben Laden à New York? Franchement, j'exagère un peu, mais la différence est plus de l'ordre de la différence d'échelle que de la différence de ridicule.

La seconde: Les squatteurs de cachans, logés depuis plusieurs jours dans le gymnase municipal, se sont vus offrir des logements, 370 pour être plus exacte, afin de les intégrer et de les légaliser. Certains n'ont pas trouvé mieux que d'exiger une visite des lieux (c'est sûr qu'il n'est pas certain que des logements à proprement parler, égalent l'hygiène et le mode de vie des squats et du gymnase, dont pourtant ils se plaigent) pour une approbation ultérieure, et mieux encore, d'autres ont carrement refusés les logement gracieusement offerts par l'état, se plaignant de leur distance trop éloignée de la capitale. Je pense qu'il faut vraiment vivre pour entendre de telles conneries. Pourquoi ils ne demandent pas de résider en permanence au ritz non plus, histoire de privilégier des plus belles richesse de leur pays d'asil, et qui plus est, d'une des places les plus riches et bien placées de paris? Le directeur de l'association "France terre d'asil" s'est montré choqué par leur comportement, et on le comprend.

Premièrement, ils arrivent en toute illégalité dans le pays, s'approprient un lieu privé de vie et le déteriorent, se trouvent pris par les autorités sans pour autant risquer l'expulsion imméadiate (en tout cas pour les familles à qui les logements ont été proposés) et trouvent encore le moyen de se plaindre? Putain mais ils se prennent pour qui bordel? Ils ont déjà de la chance que notre pays se montre assez connement indulgent pour ne pas les renvoyer tout simplement d'où ils viennent, ou du moins leur imposer la procédure normale d'immigration, alors que notre pays se trouve déjà dans une belle merde face aux montées de certains groupes ethniques au risque d'en voir son taux de population nationale réduit de dizaines de pourcents tous les dix ans. Je trouve l'initiative de tolérance française tout à fait louable, mais je trouve qu'elle n'arrive tout de même pas à la remettre en cause alors que des effets secondaires assez néfastes se sont déjà manifestés depuis des années. Je ne parle pas d'une nécéssité d'expulsion, je parle d'une meilleure stratégie d'intégration. Qu'on cesse de laisser les immigrés dicter leurs lois ici. Ils se doivent de s'intégrer un minimum pour pouvoir rester ici, et jouir des libertés dont ils jouissent parfois un peu trop.

Bref, pour en revenir aux squaters, je me demande jusqu'à quand le gouvernement aura besoins d'autres preuves pour se rendre compte que leur humanisme n'est pas apprécié à sa juste valeur, et qu'il est temps de modérer une vague légèrement envahissante de bonté aveugle.

> mercredi 4 octobre 2006

de la rentrée

Nous voici donc de nouveau dans cette triste et pourtant sympathique période de la rentrée, qui personnellement me réjouit, bien que les feuilles ne tarderont pas à jaunir et que les températures sont en chute libre. J'ai toujours trouvé un charme tout particulier à l'hiver quoiqu'il en soit, et le retour aux études me rassure. Après quatre mois de vacances (vive la fac ;) ) dont deux travaillés, je dois avouer que je ne suis pas mécontente de reprendre un peu d'activité cérébrale. En effet, après le déménagement, j'ai eu ma dose de travail physique et de journées à rouiller devant un écran d'ordinateur, habillée en loque à manger des sucreries et à boire des bières tous les soirs. Je sais ce que vous allez penser: qu'est ce qu'elle raconte, elle a complètement viré fada, c'est la belle vie de pouvoir se laisser aller comme ça! Je suis fondamentalement d'accord avec vous, mais il est une partie très studieuse en moi, et une grande envie d'apprendre qui reprend parfois le dessus... Personne n'est parfait :D .

Après une introduction un brin mélodramatique, passons aux choses sérieuses. Qui dit rentrée dit retour à la fac, et qui dit retour à la fac dit reprise des critiques salées comme on les aime. Mais avant toute chose, le constat des dégâts:

Moins de la moitié des effectifs de l'année précédente, les examens ont dû faire mal hehe. J'ai toujours été d'avis à croire que les examens font la différence entre les loosers et les gens un minimum intelligents. Bien sûr, le niveau des examens ne permet pas d'assurer d'un intellect très profond, et il ne faut pas oublier les petits veinards qui arrivent à s'en sortir avec les rattrapages ou autres coup de bols. Enfin, il ne faut pas non plus négliger les personnes qui au contraire travaillent et n'arrivent pas à leurs fins, ce qui est regrettable; ainsi va la vie.

C'est avec grand plaisir, comme vous vous en doutez sans doute, que j'ai constaté que tous les merdeux qui passaient leur temps à me casser les c..... l'an passé se sont retrouvés esseulés du fait de l'échec de leurs compagnons de médiocrité. Résultat? Il risquent moins de se la ramener, puisqu'il est bien connu que l'union fait la force. Vu leur habitude d'agir en groupes, ils risquent encore plus de se retrouver comme des cons, puisque je suis bien habituée à agir seule, et que mon "groupe" lui, bizarrement, ne s'est pas effrité. Quel dommage donc pour ces maîtres pipot et autres intimideurs à deux sous. Quel dommage que nous risquons de ne plus avoir droit à leurs contributions académiques. Vraiment j'en ai la larme à l'oeil.

Encore une bonne chose, une floppée de redoublants et de nouveau a fait surface. Bien entendu, il y a quelques membres qui n'ont pas l'air de sortir de la cuisse à jupiter, mais dans l'ensemble, je pense qu'on pourra y trouver des alliers, et peut être même des potes, ce qui fait toujours plaisir. J'ai tout particulièrement mis mon oeil sur un petit gars tout discret qui semble avoir le cerveau bien rempli et ne pas manquer d'humour... Affaire à suivre.

Voici donc les nouvelles de bouseux land, la fac la plus class qui soit à paris. Franchement quand je passe à odéon devant la fac de médecine, au panthéon à la fac de droit, à la sorbonne de cluny etc, je me dis que certains n'évaluent pas leur chance, sans compter la différence de fréquentation. A choisir entre des fils à papa prétentieux et des cas sociaux, mon choix est fait, au moins le premier camp a un minimum de culture G... Je dis ça je dis rien... Enfin, avec un peu de chance, l'élément "fréquentation" sera en amélioration au fur et à mesure que les années passent.

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter à vous aussi une bonne rentrée ou une bonne reprise du boulot après les congés (bien que je sois au minimum un mois en retard ;) ).

la belette qui tete

Encore un bar bien sympathique où les prix défient toute concurence et où il fait bon vivre. Une équipe de serveur réduite mais pro et décontracte à la fois, les toilettes les plus intéressantes que je connaisse (une galerie d'expo en plus bordellique), une carte séduisante, de la bonne zic et un écran géant (ça perso j'aime pas, puisque c'est pour les retransmissions de foot principalement). Que demande le peuple. Le petit plus, il est près de place d'italie, coin de paris que je trouve assez pauvre en bars sympas, sauf pour ceux qui sont fans de la butte aux cailles, ce qui n'est pas vraiment mon cas. Bref, si vous avez du temps à rien faire avec une poignée d'amis, n'hésitez pas à faire escale à la belette qui tete, dont le nom est tiré de la bière maison "la belette" (qui d'ailleurs a un goût bien à elle qui ne manque pas de charme) car vous n'en ressortirez pas déçus. Attention cependant, les places sont très prisées, surtout pendant la happy hour où les pintes sont aux prix des demis (une pinte de belette est à 2 euros :-p ). Plus vous y irez, plus vous y serez connu par le chapelet d'habitués et le staff, et plus vous vous y sentirez chez vous. Personellement, c'est un de mes bars préférés de la capitale. Simple et cool à la fois, j'ai enfin trouvé un lieu où aller régulièrement me poser avec quelques potes, ce qui me manquait jusqu'ici sur la capitale.

Alors, allez téter la belette et vous aurez le sourire assuré :)

vortex