Pour ceux qui connaissent le film "Grégoire moulin contre l'humanité", vous saurez qu'il s'agit de l'histoire d'un gars qui a pas de bol (mais alors pas du tout) et qui se retrouve dans des situations plus rocambolesque les unes que les autres. Bref, j'en suis pas arrivé là mais les problèmes parisiens me sont bien tombés dessus, en ce beau matin d'avril:

alors que je me galérais à la Chapelle (le plus beau quartier de paris, c'est bien connu) pour trouver la caf où je me rendais pour avoir un bilan sur ma situation gelée depuis février (sachant que je bataillais pour enfin toucher mon apl depuis octobre...), un gros relou qui marchait derrière moi depuis un moment, se met à mon niveau sur le trottoire et me dit: eh mademoiselle, ça va?, moi, emplie de la joie d'avoir quitté le doux lit de mon copain après une nuit bien arrosée pour aller gaiment à la caf, je lui sors, fidèle à moi même : pas quand tu me parle, merci.... J'avoue que j'ai eu du bol, il m'a tout de suite lâchée la grappe, donc, j'ai pu continuer tranquile.

Arrivée à la caf, je me suis posée depuis cinq minute, les yeux rivés vers l'écran où j'attends desespéremment l'affichage de mon nom, un vieille bien loqueteuse se pointe, et je sais pas pourquoi, quand je l'ai vue, je savais que ça allait être pour moi ça; dans le mile , elle se pose à côté de moi. En plus d'avoir le joie de l'entendre affabuler toute seule, j'ai pu sentir sa douce exhalaison se répendre douceureusement autour de moi. Hummm, je suis contente :).... Bref, enfin, un bonne nouvelle, j'ai mes allocations (faut pas voir non plus que le côté vide du verre). En rentrant chez moi, alors que je fais un détour par st ouen pour raison professionnelle, j'apelle ma mère pour la tenir au courant pour les allocs, et là, d'un coup une grosse main arrivée de nul part me saute au visage et se jette sur mon portable, après bataille, il arrive à me l'enlever des mains, et part en courant, moi je geule : enculer, reviens là toi!, et j'ai eu le bol d'avoir un portable de merde, archaique comme Erode, et qu'il le lâche dans sa course, voyant sans doute aussi que j'était un tant soit peu hargneuse, pour changer :D. Bref, une journée typique de cette foutue ville qui décidement n'augmentera jamais dans mon estime.