Il y a des jours comme ça où l'on est content quand on se lève, sachant qu'on a devant soi une journée bien chargée et agréable. Au planning: réveil auprès de son copain, pour suivre un déjeuner à St denis université avec un pote; 16h, rendez-vous avec amie d'enfance (pas vue depuis au moins dix ans) à jussieu pour virée dans les pubs pour parler avec les natifs anglais, et soirée, impro. Que du bonheur quoi, si ce n'est les heures de métro que je vais me taper, puisque mon copain vit à villejuif, je dois me rendre à st denis université (autant dire les antipodes), puis redescendre à jussieu; sympa tout ça :D.

Bref, en attendant les précisions du pote avec qui je dois déjeuner, et ne voyant rien venir, je pars à st denis, si il finit au pire à 13h comme il me l'a dit, je pars maintenant pour y être vers 13h, c'est plus simple. J'arrive, je me pose avec mon bouquin du moment, et j'attend un coup de fil ou qu'il arrive. Dix minutes, toujours rien, si ce n'est une déclaration d'amour d'un dégénéré balbutiant (une de plus, décidement on vit dans une ville de malades....), mais pas de signes du pote. Bon, c'est pas grave, dix minutes c'est rien. 20 minutes, une demi heure, trois quarts d'heure... Ah oui, tout de suite, c'est plus embêtant... Il faut savoir que la veille, j'avais oublié mon rendez-vous avec cette même personne, mais que j'avais prévenu au bout d'une demi heure, moment où je me suis rendu compte de mon oubli. Bref, je me rentre, un peu blasée d'avoir traversé paris pour des prunes, sachant que je comptais aller directement à jussieu en partant de villejuif, donc, 20 minutes de métro à tout casser... Mais bon, c'est de bonne guerre, je lui ai posé un lapin, il m'en pose un, je peu le concevoir sans problème.

15h15, l'heure de partir de chez moi pour être sûre d'être à l'heure au rendez-vous à jussieu. J'arrive avec dix minutes d'avance, comme d'habitude, et je me pose sur un banc, près de la bouche de métro, comme convenu. En plus, pas moyen de me louper, j'avais fait la déscription, avec chapeau et manteau noir; elle doit téléphoner quand elle arrive pour s'assurer que c'est bien moi, tout est programmé. Dix minutes, une demi heure, trois quarts d'heure... Tou-jours-rien! Cette fois pour me remonter le moral, je ne suis pas la seule à me retrouver comme une conne à attendre dans le froid (comme c'est réconfortant!)... Bon là je suis un peu amère, mais je ris jaune quand même, voyant ma situation d'un point de vue extérieur, comme si j'étais spectateur de mon propre pathétique. Bref, j'ai tout de même bien fini la journée qui finalement fût loin d'être bien remplie, à part par du vide et du métro, en rejoingnant mon copain.

Morale: ne jamais considérer comme acquis un rendez-vous quand il est fixé :)