> samedi 15 juillet 2006

moi vu par "personal dna" (adn personnelle)

Je sais que ça ne me ressemble pas beaucoup de vous envoyer sur ce genres de trucs, mais franchement, ce test vaut le détour. Maintenant que vous commencez à me connaître un minimum, je pense que vous pourrez vérifier la pertinance de ce test, qui est sans doute élaboré par de vrais pros de la psychologie.

Pour l'info, je préfère prévenir que d'une, tout est en anglais (peut être y a t'il moyen de le faire en français, mais j'en doute; à vérifier), et de deux, le test, pour ceux qui voudraient se laisser prendre au jeu, est assez complexe: des jauges, des graphiques sont les possiblités de réponses. Bon, si vous êtes pas trop cons, vous réussirez, ya pas de raison, mais je préfère prévenir que ce test est plus difficile après une bouteille de vin ou quelques bières et qu'il demande de la patiente (il est assez long) et de la concentration. Mais pour quel résultat?... Enfin, quand vous lirez mon résultat, il y a des barres colorées ou des carrés colorés, il s'agit d'une représentation graphique de mes principales caractéristiques. Si vous laissé quelques secondes la souris fixe sur chaque couleur, une explication de ce que ça représente sera fournie.

Perso, je vous encourage à prendre une demi heure pour le faire, ya vraiment moyen de bien rire à la vue des résultats, et le système des jauges vous pousse à murement réféchir à vos réponses, ce qui vous en apprendra d'autant plus sur vous mêmes.

Voici le lien de la page du résultat de mon test, qui donnera accès, pour les personnes intéressées, au test lui même. Bon trip :)

http://www.personaldna.com/report.php?k=etWGBjZOmetsifd-PJ-AAAAD-d4e9&u=e2a49e8736cb

> mardi 11 juillet 2006

Le nouveau boulot

Après une recherche plus difficile que d'ordinaire, et assez desespérante pour moi (attendre deux semaines pour une réponse ne m'est pas familier) j'ai fini par trouver encore un plan assez intéressant. En effet, je fais des extras dans un bistrot provençal, je ne fais que des services de 4h, et je suis payée 9� de l'heure, qui se plaindrait?

Mais il y a quand même des bémols: le boulot est dur: 200 couverts par jour en moyenne, il faut les faire, et ça implique de se prendre la tête, de pêter des câbles, et de se brûler avec les assiettes bouillantes sortant du pass. Autre problème: ce travail me rapelle mon passage dans une des brasserie de mr Paul à Lyon qui m'a flanqué une belle claque, puisque c'était mon premier boulot, mon premier boulot de serveuse donc, et je n'y connaissait rien, tout en intégrant une équipe pas sympa, gérée par des enfoirés et exigente avec ça. Bref, une très bonne mais dure école, qui ne manque pas de me donner des frissons au souvenir des journées exténuantes passées dans les locaux de cet enfer. Les éléments communs sont frappants: cuisine de même thématique, vins et liqueurs communs, assiettes bouillantes, rythme éffréné, manager un peu saoulant à ses heures perdues (mais super cool en dehors du boulot), la hierarchie, l'asiatique mal baisé qui prend la tête à tout le monde.

Et tout ça explique la grande contradiction que je ressens quant à ce travail: d'un côté, à chaque fois que j'y vais, c'est à reculons, mais à chaque fois que j'en sors, je suis heureuse d'y travailler, car l'équipe est dans l'ensemble chaleureuse et que le travail général est de qualité. Je pense que je vais y rester, afin d'avoir mes journées de libre et un salaire assez honnête pour être intéressant à la longue.

> mardi 4 juillet 2006

des vacances à lyon

Eh oui, décidement j'ai passé le plus clair de mon mois à prendre des vacances, ça explique ma très maigre production. J'ai le plaisir de vous annoncer qu'elles se sont bien passées. Au programme: des bières au smoking dog, une conversation improvisée avec des anglais,la visite du parc de Lacroix Laval, un pick nick sous l'orage sur les quais de st georges et le mariage du frère de mon copain dans la joie, la bonne humeur et la décontaction.

Bel éventail pour une simple semaine, non? Sans rentrer dans les détails pour chacun de ces évènements, j'approfondirai les plus significatifs ou les plus délirants: tout d'abbord le pick nick. Un bon retour aux sources comme on les aime, inspiré par un déjeuner improvisé avec Emilie lors de mon passage à Rennes. Il faut savoir que je séjournais chez Stephane, un très bon amis que j'ai connu dans l'enfer de mon premier job d'été à lyon dans une des brasseries de mr Paul, Paul Bocuse plus officiellement. Cette mauvaise expérience nous a lié très fortement, très rapidement. Non non, pas de conclusions hâtives, nous ne sommes "que" des amis... ;)

Bref, dans un élan de fantaisie, et motivés, comme à notre habitude par une faim gargantuesque, nous voilà partis au super u pour le ravitaillement en mangeailles: saucisson, Brillat-Savarin, Saint Marcellins, pain viennois, baguette tradition, salades toutes faites (c'est pas mon élément préféré ça...), melon, et gâteaux pour le dessert. Enfin, n'oublions pas le plus important, le rois des festins qui sublime l'arôme des produits de terroir français: le vin rouge. En revanche, étant en panne de tire bouchon et ayant la flemme de retourner chez steph pour en récupérer un, nous avons opté pour le pisseux ouvrable avec languette (c'est comme un flambi mais en beaucoup mieux :D ).

Munis de cette riche cargaison, nous voilà en route pour les quais de st georges. A peine posés, ne voilà pas qu'un autre orage (il y en a eu à la pelle les premiers jours de mon séjour) qui se profile. Pas farouches, nous nous installons sans nous en soucier. Quelle idée merveilleuse nous avons eut là: nous avons au départ bénéficiés d'un coucher de soleil mi melon mi cailloux, étant donné l'arrivée progressive des nuages chargés; puis d'une petite pluie d'été fort agréable et enfin du bon vieil orage, surtout dans ces régions où ils ne sont pas timides. Bref, on doit être les seuls demeurés a avoir picknické sous la flotte, mais ce côté dément me plait bien plus que le traditionnel pick nick sous l'azur. Si ça peut vous rassurer, nous n'étions pas si infortunés que ça, puisque de gros platanes ou erables (j'arrive jamais à les distinguer) nous protégeaient du plus gros, de sorte que seules quelques gouttes nous éffleuraient et nous rafraîchissaient par la même occasion. Un régal en deux mots.

Pour ce qui est des soirées, elles furent calmes en comparaison aux folles nuits passées à faire la tournée des bars gays de lyon accompagnée de mon duo préféré: le mélancolique stéphane et l'indomptable Dan. Non, cette fois, nous avons été sages, sachant que steph revenait de sa tournée d'exams qui l'avait bien fatigué, et que je n'étais pas vraiment d'humeur à me cloîtrer dans une boîte de nuit gay (sachant que je ne mets jamais les pieds dans des boîtes hétéros). Une soirée au café jazz, adossés à la terrasse de l'opéra, observant les passants et les brèves anecdotes que l'on peut déduire de leur comportement. Un verre au Down Under qui était vide pour finir peuplé en fin de soirée par des lycéens quelques peu stéréotypés; ajoutons qu'ils diffusaient mtv pour notre plus grand bonheur. Mais ma tête était encore toute emplie de jazz, donc rien de dramatique. Autre soirée un peu plus mouvementée passée à Gerland dans le bar où bosse Dan, à se faire payer toutes sortes de boissons, de la bière à la vodka pomme, sans compter le banquet de la soirée privée qu'ils organisaient dont nous avons pu bénéficier par un généreux échantillon, et le repas du personnel et des fidèles auquel nous avons été conviés sans complexes. Bref, innondés de générosité et de bonne humeur, la soirée s'est peu à peu restreinte à quelques personnes discutant sous le toit étoilé. Encore une soirée passée à rencontrer des personnes que l'on ne reverra sans doute jamais, mais avec qui l'on partage tout de même une bonne soirée et donc un bon souvenir.

Enfin, je vais tout de même évoquer ce mariage, qui fût quelque peu hors du commun pour le loisir de tous. D'abord, la situation: la maison familiale dans un village alentour de lyon est redécorée pour l'occasion avec l'aide des fourmis ouvrières rassemblées au gré du vent et des volontés; des mariés très calmes, voir un peu trop selon le jugement de certains, un père convulsif que seule une petite jungle d'aphex twin aurait pu illustrer à merveille, et chef d'orchestre des préparatifs, une mère calme à peu agitée et qui reste avant tout une mère de famille, c'est à dire qu'elle nourrit les ouvrières et les mariés, qu'elle repasse les tenues de chacun, et s'inquiète du transport de tous.

17h, le rififi commence: la mariée nerveuse de ne pas faire pouffiasse (je cite) avec sa coiffure et à la limite d'oublier ses chaussures pour se rendre à la noce commence un peu à stresser. Le marié est toujours zen, et le fait de voir sa promise avant la noce ne le fait pas frémir, ici, on s'en fout, pas de superstition, pas d'église et pas de robe blanche et de bouquet jetté. C'est l'improvisation, apparemment fidèle à la famille, et le fantaisie ,elle davantage attribuable à la mariée qui respire l'enfance charmante qui demeure en nous les adultes.

La robe: petite robe en tissu stretch à pois plus ou moins grands de couleurs vives sur fond blanc (très flower power) portée au dessus d'une sorte de tutu bleu turquoise. Les chaussures, je vous avouerais que j'ai pas fait attention, mais j'imagine qu'elle devait être aussi imaginatives que la robe. Un vrai ravissement pour qui est écoeuré des traditionnels blancs crème et noir et blanc à perles. Le bouquet: un bouquet de carottes du marché tenu par les feuilles. Le costume: costard avec chemise orange vif ouverte au col sans cravate, porté avec les basquets américaines à la mode de cette année, noir et blanches.

Un univers fantaisiste et chaleureux donc pour ce mariage sans prétentions. Le maître de cérémonie: l'adjoint au maire et père du marié, donc une émotion vive et un mariage civil arrangé pour l'occasion: un discours introducteur de mr l'adjoint, suivi de l'intervention émue et fort amusante de la mère de la mariée énumérant les bêtises d'enfance de la mariée. Une pluie de rire. Puis vient le tour du marié qui lui aussi subit l'agréable humiliation des souvenirs touchants prononcés par un père soigneux de ne pas sauter une seule ligne du discours appris par coeur pendant la nuit. Enfin, le mariage civil traditionnel, le concentement dédramatisé par la marié qui clame un joyeux "bah oui!" quand on lui demande si elle accepte son bien aimé, le bisou, les signatures et le livret de famille, le chapelet de bises et enfin, la soirée.

A l'arrivée à la maison, malgré tout le travail fourni, la maison était réellement resplendissante, et les scouts engagés pour l'occasions habillés de noir et blanc ne manquaient pas de donner un peu de sérieux à cette soirée, puisqu'ils ont effectué un travail tip top jusqu'au lendemain matin. La découverte pour moi de la famille de mon copain, qui était une source de léger stress, s'est finalement plutôt bien déroulée, bien que je n'ai pas parlé à grand monde en fin de compte. J'imagine qu'ils sont déjà pas mal au courant de qui je suis, et que c'était au moins l'occasion de mettre un visage sur un nom ou un statut. Bref, pas de drame.

En revanche, le match france brésil a quelque peut dérangé le déroulement de la soirée, du moins pour ceux qui n'aiment pas le foot, puisque les résultats étaient scandés à droite à gauche, après l'appel curieux du père du marié qui est un grand fan de foot. Personnellement, je trouve ça relativement déplacé de s'enquérir de l'avancement du match quand on se trouve à un mariage, mais bon, apparemment ça n'a pas choqué grand monde. Je vous renvois à ce sujet sur le blog de marsu (voir le lien sumar's blog) où le dernier billet exprime bien ce que je pense aussi du foot et de l'adhérence massive qu'il sucite.

Pour conclure ce long poste, je dirais que pour une fois les vacances ne furent ni ennuyeuses, ni ratées et que c'est la première fois depuis longtemps que je suis un peu bronzée pour l'été ;).

vortex