> samedi 20 mai 2006

Furia sound festival 2006

Une affiche bien sympathique pour la 10ème édition du furia festival cet été, qui se déroule à Cergy-Pontoise (val d'oise) les 23, 24 et 25 juin 2006. Un site pour tout vous apprendre et les infos au 01 34 20 02 02. à ne pas manquer! Entre autres, à l'affiche, High Tone, Yann Tiersen, Team Nowhere, Kill the Young, Têtes Raides, Dead Kennedys, Blackalicious, Les Fatals Picards, Arthur H, Les hurlements d'léo, Aston Villa, etc...

erreur à ne pas commettre

Commes vous vous en doutez sans doute tous, je suis en période d'exam comme pas mal d'autres étudiants français.

Ma première "épreuve" était un oral de 15 minutes de méthodologie (ne vous y fiez pas, ça semble très dur mais en fait, c'est un nom très sophistiqué pour pas grand chose) qui consiste à faire une présentation d'un bouquin. L'idée: vous avez une liste d'un douzaine de bouquins, en général présents sur les différentes bibliographies recommandées par les professeurs, vous en choisissez deux et on vous interroge sur l'un d'eux. Ce qui signifie en somme que la moitié du travail fourni vous servira à que dalle. Mais pourquoi pas, voyons la moitié pleine du verre, et disons qu'au moins ça m'a fait lire quelques bouquins pour la fac, ça fera pas de mal. Mais je m'égare, revenons à nos moutons; J'ai passé deux longues semaines à lire et déchiffrer les bouquins, puis à structurer les idées et répondre vraiment à l'exercice c'est à dire préparer une présentation méthodique en bonne et dûe forme.

Je me pointe, confiante qu'une seule professeure (une prof jeune et sympa avec qui je m'entend super bien, et avec qui je suis à l'aise) fait passer les oraux. Quand j'arrive, j'apprend que non, il y en a au moins 5! Je fini par savoir que je vais passer avec Claire Auger. C'est un professeur brillant d'analyse de discours, que je vénère limite tant pour ses connaissances que pour sa beauté, mais du coup, je me retrouve comme desarmée devant elle. Moi qui croyais m'en sortir avec brillo, je me retrouve à balbutier difficilement les idées que j'avais trouvée, pensant du coup que je n'atteindrais jamais la hauteur de ses espérances. Bref, je m'en tire tant bien que mal, mais je sors dégoûtée d'avoir merdé à ce point, alors que j'avais consacré deux semaines là-dessus, contre quatre jours pour les autres élèves.

C'est dans ces moments là que je me dis qu'être studieuse est parfois un défaut. Vous voyez, au premier semestre, j'ai révisé de façon méthodique: on avait une semaine d'exams, et une semaine avant de révisions. Je révise le lundi, ce qu'on passera le lundi et ainsi de suite, sachant que j'ai toujours le week end et les après midi de la semaine d'épreuves pour fignoler le tout. J'avoue que j'en ai bavé, mais si vous comptez, ça fait deux semaines de taff. Je m'en suis tiré aisemment, et comptait garder ce niveau de réussite au deuxième semestre, voire même le dépasser.

Eh bien, étant donné que j'ai déjà consacré deux semaines d'efforts pour cette méthodo, qui finalement ne me rapportera que 2 pauvres coëfficients minables, je me retrouve complètement démotivée pour le reste. Je suis crevée, j'ai des mots de têtes, je cherche un moyen de m'évader de mon travail toutes les deux heures; bref, le syndrome du dimanche quoi. Mais là, les enjeux sont bien différents, et je ne peux me permettre de me laisser ainsi aller, compte tenu des objectifs que je m'étais fixés, qui ne sont pas modestes, et qui comptent pour garantir la récompense de mes efforts du premier semestre.

Voyez comme de tente de me culpabiliser pour me mettre la pression pour bosser.

Bref, la boulette! La boulette de trop me consacrer à un oral, qui me met plus mal à l'aise, et d'en négliger par ailleurs tout le travail qu'il me reste à fournir par la suite. Je vous conseille donc de ne jamais suivre mon mauvais exemple. Branlez -vous! Faites comme tout étudiant qui se respecte, faites tout à la dernière minute, buvez une binouze avant l'épreuve, afin de vous détendre, puis gardez vos forces pour ce qui est essentiel!

vortex